Voilà un an que je n'avais rien posté ici.
Triste nouvelle, je suis toujours au même endroit, dans la même façon d'exister.
Je me hais, je veux partir, je veux mourir.
J'écris pour exister, je m'écris pour résister. Qui suis-je? A quoi je sers?
Personne ne lire jamais ceci.
Si vous le lisez, voici mon adresse mail: eliottmcfly@hotmail.fr
Sauvez-moi, s'il vous plait. (...)
Dans un coin d’herbe, un peu en marge j’ai distingué
Un paradis, mieux qu’un mirage… mon Elysée
Une brise fraîche, le long du corps s’est baladée
Et son visage, sans un effort, m’a caressé
Elle avait la mine claire, moi à peine réveillée
Elle avait tout pour plaire, moi juste de quoi l’aimer…
Et ainsi fût la scène, tant bien contemporaine
Qui ma foi fût cent fois vécue
D’un rien et d’une reine, de deux mains incertaines
Qui, un beau jour, se furent connues…
Et en une heure ou deux, après s’être étendu,
C’est d’un simple baiser que l’on s’est (...)
Printemps de ta vie
odeur qui jaillit
du choux ou de la rose
un ange éblouit
quel joli pot-pourri
fruit d'amour et d'osmose
Été de ta vie
et tout lui souris
les habits s'enquilosent
les filles sont les fruits
d'une vaste prairie
que le beau temps arrose
Automne de ta vie
viens quelque peu le gris
les souvenirs morosent
une odeur neuv' jaillit
un nouvel air de vie
et les annnées s'opposent
Hiver de ta vie
viens le froid et l'oubli
et le repos s'impose
et très vite ci-gît
un' trace dans l'infini
une étoile qui implose...
Dende. (...)
J’ai tout oublié
Après ton sourire
Tout le temps passé,
Et celui à venir
Seul tu m’as laissé,
Avec des souvenirs
Glacials et froissés,
Quelques tristes soupirs
Je me rappelle encore
Ces instants brûlés
A la chaleur humaine
Que l’on s’était donné
Ces jours interminables
Qui passait comme le vent
Ces joies quand on jouait
Encore comme deux enfants
Ta bouille illuminée
Serrée contre mon cœur
Nos corps tout dévoilés
S’aimant à cent à l’heure
Une infini faiblesse
Qui me rendait si fort
Et tout a laissé place
A ce triste décor
Ton petit corps contre le mien
(...)
Sous ton regard de laine,
dans l'insouciance vaine
je me suis un matin perdu
et c'est depuis vilaine
que ma bouche tente, vaine
d'approcher ces yeux défendus
ni de Rimbaud, Verlaine
n'eut donc dans le domaine
d'un élan si accru
toucher de rimes en aine
ton cœur de milles peines
teinté de milles vertus
ainsi va la scène
tant bien contemporaine
qui ma foi fut cent fois vécu
d'un rien et d'une reine
de deux mains incertaines
qui jamais ne s'eurent connues
et si le temps l'emmène
que je perd les rennes
sache que cela ne tut
les rires larsens
de nos âmes vauriennes
qui jamais ne se (...)
Un cœur à corps désaccordés
Cordage de décors concordés
Qui court, accourt, miséricorde
Et craque mon coeur qu’il accorde…
La femme est l’avenir de l’homme
Mais quelle est donc l’heure à venir ?
Qu’avons-nous donc bien fait en somme
Que nul nome ne pu prédire ?
Vu d’ici, la route est bien large
Et les virages sont bien trop courts,
Qui peut bien voir d’ici la marge
Qui pourrait valoir le détour ?
J’ai tracé ma route à la craie
Sur les murs que l’on m’a dressé
J’ai construit mes armes et les ai
A présent volontiers rangés.
Je poserais un jour mes (...)
"Tout commence le jour de ma naissance, je ne l’ai pas choisi. Dans le ventre de ma mère tout était gratuit pour moi, et tout semblait beau à l’extérieur.
Plus je grandissais, plus je payais. Tout est payant. L’eau, les fruits, les places pour se garer pour aller acheter de l’eau et des fruits. Même les terrains appartiennent à un homme. Et même une fois avoir acheté un terrain, je ne peux rien faire dessus sans rendre de compte et payer davantage.
Je paie mon chauffage, mes aliments, je paie mon temps et ma santé. Je paie l’accès aux endroits payants pour payer des (...)
Je suis un garçon.
J’ai habité pendant 21ans une maison entre deux maisons, dans un quartier entre deux quartiers, d’une ville entre deux villes, d’un pays entre deux pays.
J'ai effectué des études choisies presque inconsciemment pour faire plaisir à mes parents, notamment à mon père, mais qui ne me ressemblent pas du tout.
Eternel rêveur mélancolique, j’ai du mal à m’habituer à ce monde et cette époque, et surtout au système quasi unilatéral qu’on me propose…
Je suis perdu.
Le problème est que je ne trouve pas réellement ma place, et ce car j’ai toujours eu (...)
Bonjour.. et voilà, après 24 ans de solitude, de plaisirs éphémères, de chagrins marquants, je me retrouve seul avec moi-même, à écrire à un mur sans âme et sans oreilles.
Entouré de gens, entouré d'amis, de connaissances, d'ennemis, mais en fin de compte je n'ai jamais trouvé d'âme sœur, de compagnon pour la vie, d'ami semblable...
Souffrant d'être plus intelligent et illuminé que la normale, je joue des codes de sociabilité classique pour entrer facilement en contact avec les personnes, et gérer mes relations facilement tant sur le plan social que professionnel.
Je ne (...)