Les Rimes En Aine (à terminer)
Sous ton regard de laine,
dans l’insouciance vaine
je me suis un matin perdu
et c’est depuis vilaine
que ma bouche tente, vaine
d’approcher ces yeux défendus
ni de Rimbaud, Verlaine
n’eut donc dans le domaine
d’un élan si accru
toucher de rimes en aine
ton cœur de milles peines
teinté de milles vertus
ainsi va la scène
tant bien contemporaine
qui ma foi fut cent fois vécu
d’un rien et d’une reine
de deux mains incertaines
qui jamais ne s’eurent connues
et si le temps l’emmène
que je perd les rennes
sache que cela ne tut
les rires larsens
de nos âmes vauriennes
qui jamais ne se mirent à nu
et si le temps m’emmène
que l’amer t’entraîne
le long de fleuves inconnus
j’irais aux rives lointaines
mais les rimes en aine
ne seront à jamais perdues...
Dende.