Une brise fraîche, le long du corps s’est baladée
Et son visage, sans un effort, m’a caressé
Elle avait la mine claire, moi à peine réveillée
Elle avait tout pour plaire, moi juste de quoi l’aimer…
Et ainsi fût la scène, tant bien contemporaine
Qui ma foi fût cent fois vécue
D’un rien et d’une reine, de deux mains incertaines
Qui, un beau jour, se furent connues…
Et en une heure ou deux, après s’être étendu,
C’est d’un simple baiser que l’on s’est entendu.
On a mis quelques jours, sans bien mal, pour s’apprendre
Mais seulement quelques heures, tout au plus, pour s’éprendre…
Et c’est depuis j’avoue, que je suis fou de toi
Rien que de voir ton nom, me fais rougir d’émoi…
Si on m’avait dit qu’un jour je tomberais amoureux…
Si on m’avait dit qu’un jour je sourirais pour deux…
Malgré ton absence, ton image est intacte,
Et même le choc passé, j’en sens encore l’impact
Et je te remercie, du plus profond du cœur
De m’égayer la vie, de m’apprendre le bonheur
Car c’est à chaque seconde, que tu sais m’apporter
Et à chaque instant, bien au loin, m’emporter
J’ai trouvé en toi une victoire, un égal
Et d’une certaine façon, un peu mon idéal
Alors, mon amour, je finirais ici
Mon simple discours, modestement écrit
En te disant, du fond du cœur, et d’un large cri
Que toi seule, jusqu’ici, m’a redonnée la vie….
Dende.
Texte écrit en une soirée, après la rencontre de cette fille.
Nous avions passé une nuit blanche à parler de nous, à rire, avant de faire une sieste au bord d’un lac immense, sous le soleil, allongé sur une serviette, en plein milieu d’après-midi. Elle avait dormi, moi non. Je cherchais à la protéger des moustiques avec mon blouson, dans des positions très inconfortables…
Nous nous sommes embrassés à son réveil.. Et j’ai passé plusieurs mois avec… Avant que ses proches me fassent m’apercevoir qu’elle était une des filles les plus connues de ma ville, et qu’elle m’avait trompé, etc… Je publierais un texte là-dessus un peu plus tard.
Été de ta vie
et tout lui souris
les habits s’enquilosent
les filles sont les fruits
d’une vaste prairie
que le beau temps arrose
Automne de ta vie
viens quelque peu le gris
les souvenirs morosent
une odeur neuv' jaillit
un nouvel air de vie
et les annnées s’opposent
Hiver de ta vie
viens le froid et l’oubli
et le repos s’impose
et très vite ci-gît
un' trace dans l’infini
une étoile qui implose...
Dende.
Je me rappelle encore
Ces instants brûlés
A la chaleur humaine
Que l’on s’était donné
Ces jours interminables
Qui passait comme le vent
Ces joies quand on jouait
Encore comme deux enfants
Ta bouille illuminée
Serrée contre mon cœur
Nos corps tout dévoilés
S’aimant à cent à l’heure
Une infini faiblesse
Qui me rendait si fort
Et tout a laissé place
A ce triste décor
Ton petit corps contre le mien
Voyageaient jusqu’au lendemain
S’en serait presque ironique
De voir une fin tant tragique
Tout est passé si vite
Et je n’ai su prédire
Qu’un jour, sot, j’éteindrais
La flamme de nos désirs
Je vois encore les jours
Où je riais pour deux
Quand on s’aimait sans fin
Quand on était heureux
Que le temps est cruel
Et que la vie aussi
Comme tu étais belle
Sous cette fine pluie
Quand on s’est embrassé
Et que tu m’as dit oui
Le temps s’est arrêté
Et mon cœur l’a suivit
Tu étais mon
Adrénaline
Mon plus beau rêve,
Ma vitamine
Ma gloire, mon soleil
Et mon sang
Comment te dire
Comm’ je t’attends
A travers les temps
Et les ages
Sous les ciels bleus
Sous les nuages
Je piétine
En attendant,
Comme attendant
Le jour suivant.
Dende.
Écrit en quelques minutes, en hommage à une fille que je n’ai jamais oublié...
Je passe encore pratiquement chaque jour devant chez elle uniquement espérant l’apercevoir… Depuis bientôt plus de 7 ans.
ni de Rimbaud, Verlaine
n’eut donc dans le domaine
d’un élan si accru
toucher de rimes en aine
ton cœur de milles peines
teinté de milles vertus
ainsi va la scène
tant bien contemporaine
qui ma foi fut cent fois vécu
d’un rien et d’une reine
de deux mains incertaines
qui jamais ne s’eurent connues
et si le temps l’emmène
que je perd les rennes
sache que cela ne tut
les rires larsens
de nos âmes vauriennes
qui jamais ne se mirent à nu
et si le temps m’emmène
que l’amer t’entraîne
le long de fleuves inconnus
j’irais aux rives lointaines
mais les rimes en aine
ne seront à jamais perdues...
Dende.
La femme est l’avenir de l’homme
Mais quelle est donc l’heure à venir ?
Qu’avons-nous donc bien fait en somme
Que nul nome ne pu prédire ?
Vu d’ici, la route est bien large
Et les virages sont bien trop courts,
Qui peut bien voir d’ici la marge
Qui pourrait valoir le détour ?
J’ai tracé ma route à la craie
Sur les murs que l’on m’a dressé
J’ai construit mes armes et les ai
A présent volontiers rangés.
Je poserais un jour mes valises
Loin des mœurs et de mes hantises
Au sein de continents entiers
Que j’aurais moi-même créés.
Au nom de l’âme et d’Erato
Je partirai vent dans le dos.
Et si un jour on me cherchait
Seul cet amour me trouverait
Car mon amour est dans ces vers,
La seule passion qui m’anime ?
Refaire le monde à l’envers
Est mon hobbie le plus intime.
Comme une sainte aux cieux profanés
Ou une jacinthe en lieu fané,
Je rime un cœur qui ne bat plus
Que pour ses rimes qui l’ont conçu.
Dende.
]]>Extrait d’une œuvre personnelle
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J’ai effectué des études choisies presque inconsciemment pour faire plaisir à mes parents, notamment à mon père, mais qui ne me ressemblent pas du tout.
Eternel rêveur mélancolique, j’ai du mal à m’habituer à ce monde et cette époque, et surtout au système quasi unilatéral qu’on me propose…
Je suis perdu.
Le problème est que je ne trouve pas réellement ma place, et ce car j’ai toujours eu pour habitude de prendre un recul conséquent sur tout, et suis donc souvent décalé par rapport aux morales, principes, tendances et traditions inscrites à ma culture et à mon entourage.
Je me sens comme seul de ma tribu perdue, disparue.
J’écris surement en vain des suites de phrases, car au final, je ne peux parler qu’à moi-même…
Petit,
J’étais déjà mauvaise élève, j’étais assez seule en classe, peu aimée des filles, j’avais peu d’amis réels.
A la maison, mes parents était sans cesse sur mon dos pour que je sois aussi « bon » que ma grande sœur… j’étais dans son ombre… et par-dessus cela, mes parents avait parfois des gestes et des mots plus violents qu’ils ne devraient.
J’avais une nounou aussi… qui me frappait et me faisait dormir dans son garage, ou trainer dehors sans surveillance par temps de pluie, ou me montrait sans remord sa poitrine horrible….
Pour combler tout cela, mes vacances n’étaient pas souvent destinées à partir… si ce n’est dans un centre aéré de ma ville, ou je m’ennuyais, enfermé dans la même salle toute la journée, forcément toujours seul car les autres ne m’aimaient pas, et parce que chez moi il pleut souvent… Ma seule échappatoire était de faire croire chaque matin que j’étais malade pour rester toute la journée tranquillement à l’infirmerie, en espérant tantôt ne voir personne, tantôt rencontrer quelqu’un, une amitié rapide, un personnage.
J’ai vécu une enfance non pas malheureuse, mais plutôt solitaire au fond de moi, et rien ne s’est réellement arrangé sur le long terme par la suite.
Adolescent, j’ai changé non-volontairement de « bandes » quasi chaque été… frustrant, et difficile pour créer de réelles attaches.
La solitude serait-elle ma plus fidèle amie ? Mon ultime confidente ?
Merde, qui suis-je ?
Comme une jacinthe dans un monde fané, comme une sainte en cieux profanés...
Et si ma place était ailleurs ?
Et si tout le monde exagérait se place ?
Souffrant d’être plus intelligent et illuminé que la normale, je joue des codes de sociabilité classique pour entrer facilement en contact avec les personnes, et gérer mes relations facilement tant sur le plan social que professionnel.
Je ne suis pas désagréable physiquement, j’ai des contacts sociaux plus que bon. Je suis simplement enfermé dans un monde qui ne me correspond pas, et je m’y suis tristement fait.
Je suis un pantin incompris et incompréhensible. Un électron libre.
Bonjour, et merci d’avoir lu jusqu’ici.
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